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ALORS ON DANSE !
A 16 ans, Anjali Naji porte un projet de kiosque de danse qui, grace à sa première place au budget participatif métropolitain, va voir le jour au Parc Naturel Urbain. Un espace de vie pour rendre accessible à toutes et tous sa passion.

Des basses qui s’échappent d’une pièce et un rythme qui donne envie d’en savoir plus. Un soir, à l’Ecole Municipale de Musique et de Danse, alors qu’elle a 7 ans et sort d’un cours de danse classique où elle s’ennuie un peu, Anjali découvre ainsi la danse hip-hop. Elle se passionne pour cette pratique « qui me défoule beaucoup. Après les cours, ça m’aide à relâcher la pression et puis surtout, j’aime la musique sur laquelle on danse. J’ai découvert beaucoup d’artistes, américains, français, ça me passionne et c’est que du plaisir ».
A la fin du collège, avec des copines, elle entend parler de la possibilité de participer au premier budget participatif de la Métropole. Elles imaginent cette idée de kiosque pour rendre visible et accessible la danse. L’équipe pédagogique les pousse à la déposer même si « jamais je n’aurais pensé que ça irait jusqu’au bout. Mais voilà, maintenant c’est concret, le projet avance et devrait être inauguré au printemps 2026 ».
La jeune fille qu’elle est s’est plusieurs fois retrouvée avec les techniciens de la Métropole pour donner son avis sur l’architecture ou encore l’emplacement. Ce sera au Parc Naturel Urbain, un espace de respiration et de loisirs « que je ne connaissais pas vraiment mais que j’ai découvert et je vais plus le fréquenter bientôt ! » avec l’envie de faire découvrir sa passion et sa pratique au plus grand nombre.
En dehors du hip-hop, Anjali est en seconde, avec, c’est la période, une réflexion sur ses spécialités et son orientation. « J’aimerais bien travailler dans le social, pour permettre à des jeunes d’avoir accès à l’éducation. C’est encore un peu vague mais j’aimerais bien aller dans cette direction ».