DU JEU AU NOUS

Eléonore Seiliez a ouvert, avec ses deux associés, les portes d’Arcania. Un nouveau bar et restaurant où il est possible de jouer, dans l’un des plus vieux bâtiments de la ville, la chapelle de l’ancienne Maladrerie.

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Avec Pierre et Florent, ses associés, Éléonore a ouvert une « taverne ludique », un bar-restaurant immersif qui nous plonge dans le monde d’Arcania, un monde qu’ils ont inventé et où chacun est appe-lé, s’il le souhaite, à se choisir un clan. Dans cette équipe qui s’est rencontrée au cours de parties de « Loup-Garou » qui se déploient à Lille tous les lundis, chacun se complète avec son savoir-faire. Celui d’Éléonore, c’est la cuisine (on peut y manger midi et soir), et plus particulièrement la pâtisse-rie. « Quand j’étais en 5e, une amie m’a donné une revue sur les grands pâtissiers parisiens et j’ai trouvé ma vocation, je voulais faire des gâteaux ». 

Après le bac, elle quitte sa Sarthe natale pour suivre une formation de 3 ans à Paris, for-mation axée sur l’apprentissage technique ainsi que du management mais « qui s’est terminée l’année du COVID, pas le meilleur moment pour débuter dans la restauration ». A la recherche d’un premier emploi et avec l’envie de quitter la capitale, c’est à Lille qu’elle s’installe, d’abord dans un magasin de fournitures de cuisine et pâtis-serie, où elle anime des ateliers, puis en tant que cheffe-pâtis-sière de la Wilderie à Lille et du Wilder à St-André.

Pendant qu’ils développent leur projet, les 3 amis découvrent le lieu qui est désormais le leur, cette ancienne chapelle, située avenue de Dunkerque, « qui est parfaite pour y déployer notre univers. Il y a une âme, du carac-tère, on a sauté sur l’occasion ». De plus, parce que ce local était auparavant un restaurant, il per-met à Éléonore de construire chaque jour une carte imaginée à partir de produits locaux et qui est donc amenée à changer au fil des saisons et des possibilités. 

Dans un lieu où tout est fait maison, du contenu de l’assiette aux tables en bois, les jeux de la ludothèque sont issus de leurs collections personnelles « et encore il n’y a pas tout ». De quoi transmettre et passer des soirées pour s’échapper du monde réel et vivre ailleurs, à Arcania.   

arcaniabar.fr


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