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Gestion différenciée des espaces verts
Une pelouse vous semble trop haute ? Des fleurs fanées demeurent dans certains espaces publics ? Ce n’est pas un signe que la ville abandonne ses espaces, au contraire. C’est l’expression de la mise en oeuvre de techniques d’entretien plus douces et plus respectueuses pour l’environnement. Explications.
Aujourd’hui, l’entretien traditionnel ne trouve plus sa place au sein des collectivités. On œuvre maintenant de manière DIFFÉRENCIÉE, c’est-à-dire qu’on passe à un entretien plus écologique des espaces verts en prônant une gestion au cas par cas selon la localisation des espaces, leurs usages et leur potentiel écologique. C’est ainsi qu’on peut laisser se développer la nature dans un espace… alors qu’on choisira plutôt d’entretenir régulièrement un autre endroit.
Et il y a une cohérence dans la gestion des espaces verts pensée pour l’ensemble de la ville : ce n’est pas « au petit bonheur la chance » ! En gestion différenciée, les endroits où l’on favorise la biodiversité sont choisis, par exemple, en coupant l’herbe qu’une ou deux fois par an, en plantant des espèces adaptées aux conditions locales plutôt que des espèces horticoles qui nécessitent plus d’eau et de soins.
Forts des études menées et partagées par de nombreuses professions horticoles et mis en place dans de nombreuses collectivités, les équipes du service Environnement - Cadre de vie appliquent ce mode de gestion depuis 2012. Cela se traduit par un retour de la biodiversité en ville, tout en réduisant les coûts d’entretien :
1- Préservation des ressources en eau :
- Utilisation de paillage.
- Limitation voire suppression du mobilier hors-sol.
- Gestion durable des eaux de pluies avec infiltration de l’eau dans la parcelle = intérêt des noues.
2- Optimisation des traitements :
- Application raisonnée et localisée.
3- Développement du désherbage alternatif :
- Suppression du désherbage chimique = 0 phyto.
- Désherbage manuel et thermique.
- Végétalisation des pieds d’arbres.
- Valorisation des déchets verts issus de l’entretien.
4- Rationalisation de l'entretien :
- Limitation du désherbage.
Place à l'information !
Vous vous demandez quand sera tondue la prairie publique qui jonche votre jardin ? Des mauvaises herbes se développent, est-ce normal ? Pour remédier à toutes vos interrogations, la Ville rend accessible son « plan d’intervention par surface », véritable outil quotidien qui permet aux équipes de terrain de savoir où et quand tailler, tondre, couper, ratiboiser, défraîchir… sachez donc qu’aucun emplacement n’est laissé au hasard, ni abandonné. Passage en revue de vos questions les plus posées.
Le rythme d’entretien des espaces verts, comment est-ce décidé ?
Une classification propose 4 codes, passant d’espaces verts à caractère très horticole à des espaces verts plus naturels. Selon son usage, un espace sera plus ou moins entretenu… Par exemple, un terrain de foot recevra un entretien très soigné, tandis qu’un espace vert situé en zone humide (Parc urbain par ex.), en raison de son caractère rustique et champêtre, verra sa flore se développer spontanément, sans intervention régulière du jardinier. Pour les équipes de jardiniers de Lomme, respecter cette classification, c’est accompagner la nature là où elle doit se trouver !
4 codes d'entretien :
1- Vocation horticole affirmée : espace de prestige, aspect très soigné (ex : terrain de football).
2- Vocation horticole simple : espace vert traditionnel, aspect soigné (ex : espaces de jeux, squares).
3- Espace vert traditionnel : espace de conception simple et rustique, régulièrement entretenu (ex : espaces d'accompagnement voirie, comme rue Jules Guesde).
4- Espace vert rustique et champêtre : espace à entretien réduit supportant un entretien extensif, faune et flore favorisées (ex : espace naturel, Parc Naturel Urbain).
Pour chaque code, sont déterminés des besoins en main d’œuvre, des consignes d’entretien, portant sur la gestion : du gazon, du désherbage, des ravageurs, du fleurissent, de l'arrosage, de la taille et des arbustes, des arbres, de la propreté du site.
Des fleurs sont fanées dans certains parterres de la ville, pourquoi les laisse-t-on ?
Car c’est ainsi que se régénère la plante ! Une fois fleurie, celle-ci a besoin de ce temps de repos pour revenir plus belle et plus touffue lors de sa prochaine floraison. Pourquoi intervenir et couper ce rythme pourtant naturel du développement d’une fleur ? Notons que de nombreuses vivaces, rosiers, fleurs biannuelles et arbustes fleuris ont pris davantage de place dans le plan de fleurissement de la Ville. Durables, moins exigeantes en eau et en engrais, ces espèces sont sélectionnées en fonction de l’intérêt pour la faune : hôte pour les chenilles, nourrissant pour les papillons et les abeilles… la nature en ville retrouve sa place originelle.
3 modes de fleurissements :
1- Fleurissement annuel, horticole et saisonnier :
- Plantes estivales qui s'expriment en été.
2- Fleurissement durable :
- Espèces (vivaces, rosiers et arbustes fleuris) sélectionnées en fonction de la faune.
- Plantes peu exigeantes en eau et en engrais.
- Consigne imposée aux aménageurs.
3- Prairies fleuries :
- Massifs de fleurs champêtres.
- Espèces mellifères et polinisatrices favorisant le retour de la biodiversité.L
Les mauvaises herbes au pied de certains arbres, est-ce qu’elles les étouffent ?
La végétalisation des pieds des arbres a une réelle vocation de protection du système racinaire. Imaginons qu’une tonte régulière y soit menée : à force d’user du coupe-bordure, l’arbre serait blessé… Ce serait alors « vouloir faire beau » au détriment de la santé de l’arbre en question. La Ville dit non à cette pratique et laisse la végétation se développer aux pieds des arbres. A ce propos, la Charte de l’Arbre adoptée par la Ville et les habitants en 2019 a permis de protéger et développer le patrimoine arboré existant. La taille douce est désormais privilégiée par rapport à la taille radicale, qui conduisait le plus souvent au développement des pourritures et à la réduction de sa durée de vie.
Certains parcs publics sont remplis de mauvaises herbes, que faites-vous pour lutter contre leur prolifération ?
La mauvaise herbe n’a de mauvais que son nom… Comme toutes espèces végétales, trèfles, pissenlits ou encore lichen jouent un rôle dans le développement de la biodiversité en hébergeant les insectes et en tapissant le sol de leurs essences. La volonté n’est plus de lutter contre la nature, mais de lui laisser sa place en ville. D’ailleurs, en septembre 2015, la Ville signait la charte d’entretien des espaces publics pour la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques – vers le zéro-phyto.
Il y a des mauvaises herbes sur mon trottoir, qui doit les enlever ?
Les mauvaises herbes ne doivent plus être considérés comme néfastes. C’est notre perception qui doit évoluer, mais cela ne doit pas dire qu’on doit laisser tout faire. Le balayage et le désherbage des trottoirs sont à la charge du riverain. Vous aussi, vous êtes acteur de l’image de votre ville ! Voici quelques alternatives efficaces aux produits phytosanitaires pour vous débarrasser des mauvaises herbes, tout en préservant, à votre tour, la planète :
- Déloger les végétaux grâce à une binette ou un couteau, avec un retrait des racines de préférence.
- Arracher à la main les plantes les plus résistantes comme les pissenlits ou chardons.
Et en prévention, brosser régulièrement les joints des pavés pour éliminer la terre qui s’y glisse.
Pourquoi certains arbres sont abattus, alors que d’autres, qui semblent morts, sont toujours présents ?
Seuls les arbres identifiés comme dangereux, malades ou vieillissants sont abattus. L’abattage d’un arbre est toujours considéré comme une solution extrême. Néanmoins, la Ville poursuit le renouvellement de son patrimoine par la plantation de jeunes arbres sélectionnés pour leurs essences locales à valeur écologique. En effet, les arbres ont un bilan carbone positif en agissant comme des fixateurs naturels de carbone et certaines espèces favorisent le développement d’insectes qui y trouvent abri et nourriture. Enfin, les vieux arbres, les arbres mortsou ceux présentant des cavités, qui sont d’une importance vitale pour les insectes et les champignons, sont parfois conservés ou partiellement abattus afin de favoriser la faune et notamment des insectes qui se nourrissent de bois décomposés. C’est la raison pour laquelle vous pourrez trouver des restes de souches qui permettent aux insectes de se nourrir de bois décomposés, mais aussi des arbres morts à cavité laissés sur pieds pour les espèces carnivores comme les chouettes qui s’y réfugient.
Le bois broyé issu de l’abattage ou de la taille des arbres, qu’en faites-vous ?
Tous les déchets issus de l’entretien des espaces verts sont valorisés. Le bois broyé est réutilisé pour le paillage de l’ensemble des espaces verts de la commune. Il permet de protéger les pieds des arbres en conservant l’humidité ou alors pour limiter les mauvaises herbes. Les résidus de tonte, les feuilles mortes sont eux aussi réutilisés comme engrais naturel après compostage.
La ville n’est pas contradictoire avec la nature, y compris avec la nature spontanée. En effet, les aménagements paysagers ne consistent plus simplement à embellir un espace public mais à le concevoir sans compromettre l’avenir de notre planète grâce à une gestion respectueuse de l’environnement.
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LES ESPACES VERTS LOMMOIS, EN CHIFFRES
62 ha d’espaces verts
4 ha de massifs
19 km de haies
6 000 arbres
28 agents de terrain
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