Une ville plus propre pour vivre mieux

Une ville ne se salit pas seule, elle est rendue sale par certaines et certains habitants qui considèrent l’espace commun comme une poubelle. Parfois par malveillance, parfois par manque d’information. Pourtant, à cause de quelques-uns, ce sont tous les habitants qui en pâtissent.

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La Ville déploie de nombreuses actions et s’engage au quotidien pour offrir aux Lommoises et aux Lommois un cadre de vie agréable. Un travail qui n’est pas abstrait, qui est celui des agents qui sont tous les jours sur le terrain. A ces mesures s’ajoute, depuis quelques mois, une dimension « enquête et sanctions » via la Brigade Cadre de Vie. Bienvenue aux côtés de celles et ceux qui font leur maximum pour nous.

Une ville propre, c’est possible avec l’engagement de tous !

 Tous les matins, à partir de 7h15, Dominique, Sébastien, Grégory et les autres sortent des Ateliers Municipaux pour accomplir leur mission, celle de permettre à chacun de vivre dans un espace public agréable. Faite de rues, de routes, de places, notre ville est constituée de plus de 120 km de voirie qu’il faut entretenir, plus les espaces verts. Pour cela, ils disposent notamment de 3 balayeuses de différents gabarits qui permettent de nettoyer et de ramasser les déchets du caniveau, pour certaines de désherber les bords de trottoirs. Le soin porté aux espaces publics se fait aussi, sous la pluie comme sous le soleil, en ultra-proximité, à pied, avec une pince et un balai.

Et qui dit aussi grande proximité dit parfois, malheureusement, des échanges désagréables avec certaines personnes qui considèrent normal de jeter par terre « puisque vous êtes payés pour ramasser » alors qu’avec 330 poubelles de rues, il y en a forcément une pas loin. Il y a aussi, heureusement, du respect et de la politesse, toujours bienvenus pour des agents qui s’investissent également afin d’assurer la réussite des nombreux évènements qui font vivre la Ville, du Carnaval aux braderies en passant par les fêtes de quartiers. Une mission de service public qui représente un budget de 218 000 euros pour la Commune.

S’il est vrai que nos déchets disent beaucoup de nous (c’est d’ailleurs l’une des principales sources d’information des archéologues, mais ceci est une autre histoire), alors on peut penser que l’endroit où on les dépose dit beaucoup de ce que nous pensons des autres. Jeter dans la rue, c’est se débarrasser chez les autres, c’est considérer son voisin comme une benne à ordures. Les déchets ménagers sont pourtant ramassés par la MEL, chaque semaine, dans la ville qui est séparée en deux zones : une zone (Bourg, Délivrance et Mitterie) dans laquelle le recyclable est ramassé le mardi et le non-recyclable le mercredi et une zone (Mont-à-Camp et Marais) qui voit le ramassage du recyclable le mercredi tandis que le non-recyclable est lui évacué le mardi et le vendredi. Le verres, lui, doit être jeté dans les 66 bornes prévues à cet effet, placées tous les 350 m de façon à être accessibles à moins de 5 mn à pied.

Une problématique est symptomatique de la question de la propreté, celle des dépôts sauvages. C’est une défiguration quotidienne du visage de notre Ville. Ils sont de plusieurs sortes. Il y a ceux des « professionnels » qui, afin de ne pas payer le tarif en déchetterie, utilisent des espaces libres de la ville. Des agents ont ainsi déjà ramassé des camions entiers de pneus ou des plaques de plâtre. Ce type de délinquance semble être en baisse au cours des derniers mois, ce qui est encourageant.

Malheureusement, on ne peut en dire autant des intrusions qui se sont multipliées, près de 30 rien que cet été. Des occupations illégales plus ou moins longues qui laissent derrière elles de nombreux déchets, souvent sur des terrains privés sur lesquels la commune n’a pas le droit d’intervenir, même si cela est visible depuis l’espace public. Enfin, certains habitants décident de voir la rue comme une déchetterie et y placent des détritus qui auraient toute leur place dans le système des encombrants, repris gratuitement sur rendez-vous (voir page 18).

Chaque jour, des agents du service Ville Propre en ramassent entre 10 et 15 m3 au gré de leurs tournées. Ils se déplacent aussi beaucoup pour répondre à des signalements, le plus souvent effectués via l’application Thelma, qui garantit un suivi et une réponse rapide et donc efficace.

Place aux sanctions

Face à ces incivilités de quelques-uns qui dégradent le quotidien de tous, la Ville produit régulièrement des messages de sensibilisation. Depuis quelques mois, elle va plus loin en mobilisant la Brigade Cadre de Vie. Constituée d’agents de la Police Municipale et de la Propreté Urbaine, elle se rend sur les lieux de dépôts sauvages, à la demande ou au gré de ses tournées régulières. Habilités à ouvrir les sacs et à fouiller pour rechercher des traces d’identité, ils peuvent dresser une contravention (158,55 €) aux auteurs du délit. Ils ont aussi la possibilité d’intervenir en flagrant délit, par exemple pour rappeler aux fumeurs qui jettent leur mégot au sol que c’est interdit, avec une amende de 135 euros à la clé. Pour rappel, un mégot, bien que fumé en 5 mn, met 12 ans à disparaitre, une période pendant laquelle il pollue 500l d’eau. Le jeter dans une poubelle, c’est donc faire quelque chose de bien !

Enfin, pour aller plus loin, il existe désormais de nombreux services, associatifs ou marchands, pour acheter en vrac, réparer, donner ou vendre des biens qu’on ne jette donc pas. Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas !


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