Une nouvelle avenue de la République

L’avenue de la République va elle aussi vivre sa métamorphose, avec un chantier qui a été présenté à la population, sur la partie qui va de l’Hôtel de Ville à l’école Petit-Quinquin.

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Tout commence ici le 15 juin 1948. Dans cette époque de l’après-guerre, la Ville porte encore les stigmates des bombardements, le besoin de logements se fait urgemment sentir et le Conseil municipal adopte ce jour-là un projet de reconstruction et d’aménagement de notre ville, principalement sur le quartier de Mont-à-Camp.

Ce quartier, en chantier pendant plus de 10 ans, sera doté de logements sociaux, en accession à la propriété mais aussi de services administratifs, comme l’Hôtel de Ville ou La Poste. A cette occasion, dans le prolongement de la place Jean-Jaurès, l’avenue de la République est tracée jusqu’au quartier du Marais et dotée, comme c’est souvent le cas à l’époque, d’arbres uniquement choisis pour leur valeur décorative, des cerisiers du Japon.

Aujourd’hui, 60 ans plus tard, ces arbres ont atteint voire dépassé la moyenne de vie de cette espèce en France et ils ont largement subi les affres du temps et de la maladie. Dès 2016, une étude note le développement très large de pathogènes qui les font dépérir et les rendent, pour beaucoup d’entre eux, dangereux. C’est pour cela que sur ce tronçon, 46 d’entre eux seront retirés avant le début des travaux. Pendant cette période, les usages ont également changé et les rues doivent faire toute leur place à tous les modes de déplacement. C’est ainsi que la piste cyclable sera prolongée de chaque côté de la rue, que le parking de la résidence Cordonnier offrira des espaces récréatifs en complément du stationnement gratuit et que, pour remplacer les arbres, 83 nouvelles essences (soit 37 arbres supplémentaires), plus adaptées à l’environnement d’aujourd’hui et de demain, seront plantés.

Les travaux devraient démarrer en avril 2025 et durer une dizaine de mois, par différentes phases afin de permettre le stationnement et la circulation. Ils se prolongeront par la suite en 2026 avec le tronçon qui relie la place Jean-Jaurès à l’avenue de Dunkerque, qui nécessite encore des études . En parallèle de ces travaux, une réflexion collective est à l’œuvre sur le quartier de Mont-à-Camp afin de fixer des priorités et d’apporter des solutions, sur le modèle du plan Marais. Des balades urbaines ont déjà eu lieu rue du Cœur-Joyeux et Av. de Mont-à-Camp, d’autres sont à suivre !


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