Partage et solidarités au coeur

Du Maroc à Lomme, la vie d’Imane Chetouani est faite de rencontres, de mouvement, d’amour et d’expériences. Un cocktail qui fait d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui, pleinement investie dans les activités de la Maison des Solidarités Mitterie. 

Partager sur :

Google+

Dans sa petite enfance marocaine, à Oujda, Imane vit auprès de ses grands-parents au cœur de cette ville historique de plus de 700 000 habitants. A l’âge de 7 ans, un drame la frappe avec le décès précoce de son grand-père. Elle accompagne alors sa famille qui décide de se construire une nouvelle vie en France, à Aubervilliers, où elle fréquente pleinement les maisons de quartier qui proposent de nombreuses activités, sorties et des colonies de vacances pendant l’été. 

A l’heure du lycée et de son choix d’orientation, Imane décide de se former au métier de comptabilité, un bac pro qui lui fait découvrir le XVIe arrondissement de Paris, « où je m’attendais à quelque chose de chic. Mais pas du tout, c’était le pire lycée possible ! ». 

Un nouveau changement intervient avec les soucis d’asthme de sa grand-mère qui obligent les deux femmes à quitter Paris, direction Rennes, « une ville pas si grande que ça ! C’était un peu dur au début, j’avais encore un sacré caractère, des habitudes de parisienne. Mais petit à petit, ça m’a apaisé. Après le bac, j’ai commencé à travailler et je me suis installée dans la vie. Jusqu’à ce coup de foudre ». Un amour soudain qui lui tombe dessus à l’occasion de l’organisation d’un voyage et qui se transforme très vite en mariage. « Son activité professionnelle était dans le Nord donc j’ai pu me faire muter à Lesquin et nous nous sommes installés à Lomme, d’abord au Marais puis à Humanicité ». Une vie de famille se crée, avec de nouvelles expériences professionnelles, quatre enfants et des rencontres, comme ces parents d’élèves qui lui parlent de la Maison des Solidarités et de toutes les activités qui y sont proposées. C’est d’abord l’atelier couture qui a sa préférence, puis l’atelier cuisine, source de rencontres et de découvertes de recettes d’ici et d’ailleurs. « Et surtout, c’est un moment d’apaisement, on se détend, on rigole, on partage, on crée du lien avec des plus vieux, des plus jeunes, je viens dès que j’ai le temps ». 

Avec la zumba et les ateliers de cuisine japonaise à venir, son agenda se remplit, ainsi va la vie dans les Maisons des Solidarités.


Partager la page via les réseaux sociaux :

Fermer