un château et un dragon

Il était une fois Lomme : l'histoire du Parc Naturel Urbain

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Le Parc Naturel Urbain est aujourd’hui cet espace de pause et de respiration qui profite aux Lommoises et aux Lommois mais aussi aux habitants des alentours. Sur ce site, pendant des siècles, c’est un château et ses dépendances qui ont occupé l’espace, puis, pour seulement deux saisons, un parc d’attractions !

On trouve trace d’un manoir dès 1496, qui va s’agrandir au fil des années jusqu’à pouvoir être désigné comme un château, celui du Seigneur de Lomme et d’Isenghien en Flandre, titre accordé en 1582, par le roi Philippe III d’Espagne, à Maximilien Vilain de Gand. Ce château est accompagné d’une ferme (aujourd’hui détruite), entouré de douves et relié directement à l’église du Bourg par une route entourée d’arbres, que l’on appellait une drève. La rue portant ce nom existe toujours et date de cette époque. 

Au fil des années, le château reste habité jusqu’à la Révolution française où il est réquisitionné. Laissé à l’abandon, il est ensuite racheté (surtout les terres) par un Lillois, Alexandre Tripier, qui y fit construire une maison que l’on continue d’appeler Château d’Isenghien. Cette maison bourgeoise verra la naissance, en 1890, d’Etienne Poulet, qui deviendra aviateur et même recordman du monde du vol sans escale. 

Un parc d’attractions peu attractif

La Ville de Lomme rachète le terrain pour, à l’initiative d’Arthur Notebart, maire de l’époque, y construire un parc d’attractions ! Baptisé Lillom, il a pour ambition de s’amuser au fil de l’Histoire de France. De 1983 à 1985, les travaux font sortir de terre un lac et, autour de lui, différentes zones (préhistoire, Moyen-Âge, Belle époque et Futur). Ce parc est un échec, avec 40 000 visiteurs la première année quand 800 000 étaient attendus, il durera deux ans avant de fermer définitivement, faute de rentabilité. La partie médiévale est la seule rescapée de cette aventure, elle accueille aujourd’hui le Centre Régional des Arts du Cirque. Après la fermeture, le terrain sera ensuite divisé, une partie deviendra le Kinépolis, qui conservera le château d’Isenghien et deviendra le plus grand cinéma d’Europe, une autre partie deviendra le Parc Naturel Urbain, qui nous accueille depuis. 

Reconversion réussie !


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