Un écrin de verdure à (re)découvrir

30 hectares de nature aménagés pour permettre la balade, la détente, le sport et pourtant ce joyau est encore trop méconnu de nombreux habitants de notre ville et au-delà ! Le Parc Naturel Urbain est le fruit d’une histoire, des évolutions de la ville et des différents projets qui s’y sont succédés.

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Il trouve aujourd’hui sa place et accompagne les parcours de nombreux habitants qui le côtoient pour venir prendre des cours au Centre Régional des Arts du Cirque, faire de l’athlétisme ou du rugby au Stade des Ormes ou encore viennent profiter de la Ferme éducative. 

Pour un moment de calme ou de sport en solitaire, pour un temps de partage en famille ou entre amis, poussons les portes du parc !

Un parc pour profiter pleinement du printemps  

La zone du Grand But n’est pas qu’un lieu de consommation, elle abrite aussi un véritable écrin de nature. Accessible par tous les moyens de transport, en particulier la station de métro Saint-Philibert qui est à peine à 8 mn d’une entrée, ouvert de 9h à 21h (jusqu’au 30 septembre), le Parc Urbain s’ouvre à tous les usages. Avec le retour des beaux jours, les 25 tables de pique-nique et les espaces d’herbe sont parfaits pour une pause, les cheminements accueillent les sportifs ou les enfants qui apprennent à faire du vélo (c’est seulement pour les moins de 10 ans !), le plan d’eau permet aux membres du club de pêche de profiter de leur passion. Bref, un lieu où il fait bon vivre !

C’est le Département du Nord qui a eu la charge d’aménager cette friche naturelle à la suite de la fermeture du parc d’attraction (voir p.18) en y plantant 77 000 arbres, des essences régionales, avec la vocation de conserver et préserver les différents biotopes. On y trouve ainsi érables (champêtres et planes), bouleaux, saules, chênes et frênes, prunelliers, merisiers ou encore aubépines, ainsi qu’un verger de pommiers. Il n’est alors pas prévu (en 1992) d’y faire accéder le public. 3 ans plus tard, à l’initiative de la Ville de Lomme, le projet change et les portes s’ouvrent. La gestion du site se fait avec les codes en vigueur à l’époque, pas toujours propices au développement de la biodiversité qui n’était pas toujours une priorité dans ces années-là.

Une nouvelle ère

Tout change en 2007, avec un nouveau mode d’organisation. Les 3 agents (à l’époque ; ils sont 5 aujourd’hui) sont désormais en charge quotidienne de l’espace appliquent les principes de la gestion différenciée, avec des zones de tonte, d’autres de fauche (grâce à un partenariat avec un agriculteur), d’autres enfin se développent sans contrainte. Les zones humides sont restaurées, avec le concours d’associations spécialisées mais aussi de chantiers participatifs. L’un d’eux aura d’ailleurs lieu cet automne avec la plantation d’une micro-forêt de 900 m2, en partenariat avec BeeForest et la Ligue de Protection des Oiseaux. Ces espaces sont propices à accueillir de la vie, qu’elle soit végétale

(on compte 188 espèces, du grand arbre à la petite fleur, en passant par la scirpe des bois, une espèce extrêmement rare dans la région) ou animale ! Outre les insectes, araignées et mollusques qui s’y épanouissent, le parc est un lieu de vie et de repos pour 65 espèces d’oiseaux, dont le martin-pêcheur, la bécasse des bois ou encore le faucon crécerelle ! Des espèces qui peuvent s’observer pour les plus patients, des observatoires accessibles à tous seront installés dans les mois à venir pour pleinement profiter du spectacle de la nature, qui se préserve. C’est pour cela que les chiens sont autorisés, à condition d’être tenus en laisse. 

La valorisation de ces espaces et de ces espèces est un enjeu majeur dans une ville comme la nôtre, engagée dans une trajectoire de TransitionS. C’est pourquoi le plan biodiversité, qui se déploie sur la commune depuis son vote en février 2023, trouve dans ce parc un superbe terrain d’expression pour les 3 grands axes qui le composent, avec la gestion des espaces pour développer la place de la biodiversité (végétale et animale) mais aussi la renaturation, avec la création d’espaces aquatiques par exemple. Enfin, à travers les actions menées régulièrement dans le parc et la présence toute proche de la Ferme éducative, les 30 hectares permettent aux scolaires de découvrir et d’apprendre à protéger cette nature dont nous avons besoin.

Un lieu à vivre 

Le Parc Naturel Urbain est aussi propice au sport, avec les joggeurs (du dimanche mais pas que) qui ont aussi l’occasion de se lancer un défi annuel avec les 5 ou les 10 km de Quand Lomme Court. Si vous voulez que votre course ait un but, un parcours d’orientation permanent permet de découvrir pleinement les richesses du parc. Les instructions sont disponibles sur le site internet de la Ville. Aires de jeu, labyrinthe végétal, geocaching, parcours santé, raconter le Parc Naturel Urbain, c’est parfois se livrer à un exercice à la Prévert tant les possibilités sont nombreuses et variées. 

Quand Lomme Court n’est pas le seul évènement organisé, il y a aussi les cross des collèges, la Fête de la Nature (rendez-vous le dimanche 26 mai cette année) et bien évidemment la fête du 14 juillet, un grand temps de rassemblement festif et populaire du début de l’après-midi jusqu’au cœur de la nuit, un des temps forts des Estivales !

Le Parc Naturel Urbain a aujourd’hui pleinement trouvé sa vocation. Celui d’un lieu de pause, de respiration, d’amusement pour les Lommoises et les Lommois mais pas seulement, tous nos voisins y sont les bienvenus. Il est d’ailleurs au cœur du projet des « Portes des Belles Terres », un maillage de terres agricoles, d’eau et d’espaces de loisirs qui s’étale de Bondues à Ennetières-en-Weppes que les communes s’engagent à préserver. Il est aussi, et c’est sa force, en pleine ville, adossé à une zone du Grand But qui commence à se réinventer.


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