Renouveler la Ville

Un logement est un espace fermé par des murs ou des cloisons qui donnent accès sur l’extérieur ou des parties communes. Voilà pour la définition officielle. Pour nous, pour chacun, c’est notre appartement, notre maison, notre « Home Sweet Home ».

A Lomme, on en compte environ 14 500, soit une moyenne de 2 personnes par logement. Parmi eux, 4 250 d’entre eux relèvent du parc social, soit 31 %, un taux supérieur à celui de 25% imposé par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). Le fruit d’une vision politique qui fait du logement pour tous, une priorité.

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Ce volontarisme se matérialise via le service Habitat-Logement, une action du quotidien auprès de l’ensemble des partenaires et une vision pour construire et rénover la ville de demain.

LE SERVICE HABITAT-LOGEMENT : UN GUICHET UNIQUE À LOMME  

Beaucoup de Lommoises et de Lommois vivent dans des immeubles construits 1955 et 1970, dans lesquels des entretiens et améliorations sont nécessaires, avec en particulier des problématiques d’humidité du fait de l’origine marécageuse d’une partie de la commune. Ces problématiques sont au cœur de nombreux rendez-vous du Maire, Olivier Caremelle, qui fait alors le lien avec les bailleurs, les associations de locataires et le service Habitat-Logement. Parfois, ce sont des travaux assez légers, comme l’installation d’une VMC, parfois cela demande une requalification de plusieurs millions d’euros, qui se planifie sur plusieurs années.

Notre Ville a toujours fait du logement pour tous, une question centrale de son action politique. D’abord car c’est un droit fondamental, inscrit dans la loi depuis 1982, à l’initiative de Roger Quilliot, ministre du logement de Pierre Mauroy. Mais avant cette loi, il s’agissait de reloger les personnes à la suite de la guerre et offrir des conditions dignes à celles et ceux qui vivaient dans des baraquements ou des maisons dégradées. Cette volonté d’un logement moderne et de qualité était déjà au cœur du projet de la cité-cheminote de la Délivrance en 1921. Le fruit de cette longue histoire, c’est un parc social important et diversifié qui regroupe 11 bailleurs, le plus important étant Partenord, mais aussi Vilogia ou encore Habitat du Nord, des acteurs majeurs avec qui les relations sont quotidiennes. Si les locataires peuvent les saisir directement ou via les associations de locataires, il est aussi possible de s’adresser à la Ville via le service Habitat-Logement. Un guichet unique pour les habitants qui peuvent signaler des difficultés, un lien étant fait avec le CCAS ou des associations spécialisées pour mettre en place des accompagnements en cas de nécessité.

A noter que le service s’adresse aussi aux locataires du parc privé comme aux propriétaires occupants qui ont des questionnements au sujet de problématiques d’hygiène notamment.

Si le service Habitat-Logement, ouvert du mardi au samedi (librement le matin, sur rendez-vous l’après-midi) intervient auprès des Lommois, il est aussi au service de celles et ceux qui ne le sont pas encore avec, le vendredi matin, une permanence d’information et d’orientation pour les demandes de logement social. Il est important de préciser que la Ville n’attribue pas de logement ! Elle fait le lien en tant qu’intermédiaire, en première ligne auprès des habitants et le Maire (ou son représentant), siège au sein de la commission d’attribution présidée par le bailleur où les représentants de l’État et ceux des locataires sont également présents. C’est cette commission qui, en fonction des logements disponibles et des critères précis, attribue les logements. Un exercice complexe dans une Ville qui reçoit environ 3 500 demandes par an (54 000 en tout dans le Département du Nord) et où 292 logements ont pu être attribués en 2023.

 UN URBANISME RAISONNÉ POUR UN AVENIR DURABLE

Face à cette situation, qui s’apparente aujourd’hui à une véritable crise, la construction est une solution. Mais elle ne peut se faire sans prendre en compte l’ensemble des nécessités de notre temps, en particulier la place de la nature. Cet urbanisme raisonné, on en trouve des exemples à Multilom par exemple, à l’origine pensé pour 1 500 logements, qui en comprendra à terme 690, avec une résidence de services pour les séniors et un projet de résidence étudiante afin de permettre à toutes et tous de vivre en ville, à proximité des équipements culturels, du métro et, bientôt, du réseau Vélo+. C’est aussi le cas du futur projet des Rives de la Haute-Deûle dont le parc, qui sera ouvert à tous en 2026, est passé de 8 000 m2 au départ à 23 000 m2 aujourd’hui. Une réflexion est engagée sur la friche Mossley-Frémaux pour laquelle le Maire souhaite voir, dans sa partie nord, la création d’un projet urbain et paysager de qualité pour cette partie du Marais (les pourparlers sont en cours avec la MEL). A l’avenir, les projets de construction devront forcément inclure cette dimension de fraîcheur et de respiration. D’autres sites sont actuellement en réflexion, comme la Zone du Grand But qui fait l’objet d’études urbaines de la part de la MEL.

 Le quartier de la Mitterie est un exemple symbolique de la vision de la ville d’aujourd’hui et demain. En déconstruisant deux barres, dont l’une de 9 étages, pour reconstruire des bâtiments à taille humaine, la Ville a imaginé des espaces communs de qualité, que ce soit par la plantation d’arbres, la mise en place d’espaces de jeux, de parkings mieux intégrés et plus de place pour les piétons. Au-delà d’un cadre de vie plus beau, plus agréable et plus utile aux besoins de la ville de demain, les services publics ont aussi été pensés pour apporter plus de solutions et de facilités aux habitants. Ce sont la ludothèque « Capucins-Capucines » mais aussi la Maison des Solidarités Mitterie qui bénéficient ainsi de locaux plus grands et plus accessibles. 

RÉHABILITER DES LOGEMENTS POUR Y VIVRE DIGNEMENT

Accompagner les Lommois dans l’amélioration de leurs conditions de vie, cela passe aussi par la réhabilitation des logements existants. C’est le cas à la Délivrance avec le grand projet qui se lance en partenariat avec Partenord et pour lequel la Ville a signé une charte avec le bailleur mais aussi avec les associations de locataires, la CNL et l’Indecosa-CGT, pour garantir des travaux dans le respect des conditions de vie des habitants. En effet, une rénovation de cette ampleur nécessite d’intervenir dans un logement vide et implique donc parfois des déménagements, provisoires ou définitifs.

 Le renouveau de la Mitterie n’est pas terminé puisque la résidence Couteaux (du nom de l’ancien Député-Maire de St-Amand-Les-Eaux qui a créé L’Office départemental des Habitations à Bon Marché du Nord – aujourd’hui Partenord), un ensemble de 70 logements situé le long de l’avenue de Dunkerque, va être réhabilitée, avec un accent particulier mis sur l’isolation thermique. Un chantier qui sera également à l’œuvre sur la résidence Lamy au Marais, un projet d’environ 6 millions d’euros qui va notamment permettre une résidentialisation pour plus de confort et de tranquillité au quotidien. 

Une ville est un objet vivant, en constante évolution. Elle vit de ses habitants et donc de leur capacité à se loger, pour la vie ou le temps de se remettre sur pied comme ce sera le cas avec les logements d’urgence qui vont permettre à des personnes de sortir de la rue pour se reconstruire un destin. La politique du logement est donc indispensable, une politique qui se mène, chaque jour, avec l’ensemble des partenaires et, surtout, avec les habitants.

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